Toute l'actualité européenne de Nantes, de sa métropole et de la Loire-Atlantique. Par les journalistes européen·nes de l'Académie euradio, depuis 2007.
Près de 80 000 femmes françaises seraient parties travailler en Allemagne nazie et ses territoires occupés entre 1940 et 1945. Pour la majorité, elles sont parties par nécessité économique. À leur retour , ces travailleuses dites « volontaires » sont accusées d’avoir collaboré. Nombre d’entre elles ont gardé le silence, et leur histoire, longtemps considérée comme un sujet tabou, a fini par sombrer dans l’oubli. Aujourd’hui nous nous intéressons au destin d’une de ces femmes, Yvette Paré, jeune nantaise, travailleuse civile sous l’occupation.
A l'occasion de la représentation de la Compagnie MORADI du théâtre documentaire " Yvette, 1943, travailleuse civile sous l'occupation" Tamara Mijatovic a rencontré les comédien·nes Anne Neyens et Ronan Cheviller.
La pièce raconte l'histoire d'Yvette Paré, une jeune nantaise sous l'occupation dont on perd la trace en 1943 et retrouvée décédée à 22 ans, en 1943 à Vienne. Une enquête a été menée par Sylvain Maresca afin de retracer son histoire et comprendre le sort des travailleuses civiles françaises parties sous l'occupation nazie.
Les deux comédien·nes nous racontent l'histoire de ce projet, découlant d'une enquête d'archives pour reconstituer l'histoire d'Yvette et lever le tabou sur les femmes parties travailler en zones occupées par les nazis.