La France se distingue de ses voisins européens par son niveau de confiance envers la politique particulièrement bas. Selon le Baromètre de la confiance politique publié en février 2025 par le Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF), seuls 26 % des Français déclarent avoir confiance dans la politique, contre 47 % des allemands et 39 % des italiens.
Face à cette défiance désormais connue, et toujours grandissante, une question se pose : si la démocratie ne convainc plus, qui doit gouverner ? Et qu’est-ce qu’un “bon représentant” ?
C’est précisément la réflexion qu’a menée Camille Bedock, politiste, chargée de recherche au CNRS au sein du Centre Émile Durkheim, dans son projet d’ouvrage intitulé « Le bon représentant : une comparaison européenne des conceptions du système politique ».
Un entretien mené par Cassandre Thomas.