Parmi les nombreux effets notables de la crise de coronavirus, on remarque une forte augmentation de la pratique du cyclisme. Depuis, un métier s'est fortement développé en parallèle : réparateur de vélo.
"Lors de la sortie du COVID [...] on s'est rendu compte qu'il y avait une vraie pénurie de la main d'œuvre qualifiée" dans la maintenance des deux-roues, explique Hugo, un professionnel du secteur.
En effet, qui dit plus d'amateurs de vélo, dit plus de réparations. Mais pas seulement : les pratiquants étant de plus en plus sensibilisés aux enjeux écologiques, cherchent également à réparer, plutôt qu'à jeter, y compris si cela signifie payer un peu plus cher. C'est le cas de Fabiola, qui dépense environ 250 euros par ans pour son deux-roues.
Les institutions européennes se sont également saisies du sujet, en adoptant une directive cadre, qui promeut plus largement le "droit à réparer", et qui inclut les vélos. Celle-ci prévoit notamment que lors de son entrée en vigueur, en août 2026, les fabricants seront tenus de réparer leurs produits, même s’ils sont en-dehors de la période de garantie, sauf si le coût dépasse celui du vélo.
Un reportage de Cassandre Thomas.