La série "les livres qui changent le cours d'histoire" sur euradio propose aux enseignant·es une courte présentation d'ouvrages de recherche universitaire en lien avec les programmes du collège et du lycée.
C’est à cette question que répond l’ouvrage de James Scott « Homo domesticus » en montrant que l’apparition d’une agriculture sédentaire entre 10 000 et 15 000 ans avant notre ère n’a pas nécessairement été un progrès pour le bien-être humain. En effet, James Scott insiste sur les conséquences négatives de cette révolution qui a entraîné l’apparition des premiers États et le contrôle de plus en plus grand des hommes, lesquels ont perdu la liberté qui étaient la leur lorsqu’ils étaient de simples chasseurs-cueilleurs.
De
même, pour l’anthropologue James Scott, la domestication du feu
(que l’on peut situer vers – 400 000 avant notre ère) a moins
libéré l’homme qu’elle l’a asservi en le rendant de plus en
plus dépendant de cette ressource énergétique. Comment James Scott
parvient-il à cette conclusion pessimiste ?
C’est ce que nous
expliqueAnne-Laure
Méril-Bellini delle Stelledans
sa notice consacrée à l’ouvrage de James Scott dans
l’Encyclopédie
d’histoire numérique de l’Europe.
Une émission de Virginie Chaillou-Atrous, chargée d'enseignement et d'appui à la recherche à Nantes Université.