La santé mentale des étudiants en Europe est en crise. Selon le dernier rapport de Nightline Europe, 40 % des étudiants en enseignement supérieur souffrent de troubles de bien-être, et environ un sur cinq est confronté à un trouble mental.
En France, le taux de pensées suicidaires chez les 18-24 ans a plus que doublé entre 2014 et 2021, passant de 3,3 % à 7,2 %, tandis que la dépression a suivi une progression similaire, atteignant 20,8 %. En Irlande, la proportion de jeunes adultes souffrant de dépression sévère a grimpé de 14 % à 21 % entre 2012 et 2019.
Les facteurs de risque sont nombreux : pression académique, isolement, difficultés financières. Si certaines universités proposent des services de soutien psychologique, leur accessibilité reste limitée. De nombreux étudiants, faute de ressources ou par crainte de la stigmatisation, ne sollicitent pas d’aide.
Pourtant, des solutions existent. Nightline Europe souligne l’importance d’une approche préventive : renforcement de l’éducation à la santé mentale, meilleure accessibilité aux soins et soutien des initiatives étudiantes.
On en parle sur euradio avec Kate Hart, responsable du pôle international de Nightline.