On peut le constater: plusieurs partis politiques européens de gauche connaissent d’importantes régressions dans les résultats de scrutin. Cette tendance, on l’observe depuis des années dans l’Europe entière ; en Grèce (où le "PASOK" tombe de 43.9% en 2009 à 6.3% en 2015), mais également en Allemagne et au Royaume-Uni, comme en France: Lors des élections de 2017, le candidat du "Parti Socialiste" français Benoît Hamon, alors qu’il était soutenu par quatre partis politiques, n’a réuni que 6% des voix, ce qui représente une chute de 22.2% des voix par rapport aux élections précédentes.
Arnaud Bourdin, directeur de cabinet du président du Département Loire-Atlantique et membre du "Parti Socialiste" français affirme avoir assisté à ce qu’il nomme le “traumatisme” de son parti.
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Son « Manuel de survie à l’usage des trentenaires de gauche », qu’il vient de publier ici à Nantes (éditions "Fauve"), aborde notamment la problématique du déclin du "Parti Socialiste". La gauche comme elle est établie dans le Parlement européen (p.e. la "GUE-NGL" ) serait également soumise à cette baisse de régime. Cependant, cette faiblesse des partis européens ne s’étend pas dans tout le spectre de la gauche, notamment quand elle se constitue en dehors du cadre institutionnel:
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Il incombe alors à l’Europe toute entière de retrouver son identité.
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