euradio vous donne rendez-vous une fois par mois pour Génération Z. Avec cette émission réalisée par notre journaliste Romain L'Hostis avec Euranet plus, le réseau de radios européennes, nous tirons le portrait d'une jeunesse européenne qui s'engage et fait bouger les lignes.
Comment les jeunes se représentent-ils leur consommation aujourd’hui ? En quoi se distinguent leur comportement économique ? Apparemment plus sensibles à certaines valeurs que les générations précédentes, ils sont aussi plus exposés à aux nouveaux moyens de communication et aux réseaux sociaux. Alors achètent-ils vraiment plus vert ou plus éthique que les autres générations ? C’est ce que nous allons voir à travers ce nouvel épisode de Génération Z.
Des évolutions mais attention aux généralités...
Selon une étude réalisée par l’agence McKinsey, plus de la moitié des jeunes interrogés déclarent regretter trop dépenser en produits de beauté, ou plus largement trop consommer de produits pas forcément durables ou éthiques, et cela malgré leur connaissance d’alternatives. En Grèce, pour la radio Skai, Sissy Politopoulou a travaillé pour un site de mode. D’entrée de jeu, elle nous explique qu’il est difficile de généraliser des pratiques de consommation diverses à toute une génération. Un constat partagé par Laurin John pour la radio allemande AMS.
Autre spécificité révélée par l’étude, la jeune génération est plus que jamais attachée à une neutralité de genre dans leurs produits, notamment leurs produits de beauté. Une importance que remarque aussi Eric Briones, directeur de la rédaction du journal du Luxe, auteur de l’ouvrage “le choc Z”, pour la RTBF.
Les réseaux sociaux, terrain d'investissements colossaux en publicité
La génération Z vit avec les réseaux sociaux, partie intégrante de leur quotidien. Et cela a un impact majeur dans leur façon de se montrer, et donc de consommer. Aux modes qui ont toujours existé, désormais les influenceurs en ligne contribuent grandement. En Allemagne, au micro de l’AMS, Annika nous raconte..
La lutte contre ces pratiques industrielles de fast-fashion est devenue une priorité affichée par l’Union européenne, y compris à travers certains textes législatifs adoptés ces dernières années. Pour l’eurodéputé français écologiste David Cormand, le vrai combat se situe au niveau de la régulation de la publicité et du commerce en ligne.
En attendant, sur le terrain, un groupe de jeunes européens a voulu accélérer les choses. Venant de 9 pays européens, ils ont toutes et tous rejoint le projet européen "The Future We Want", afin de contribuer à renforcer les prises de conscience et la régulation dans ce domaine de l’industrie textile. Un projet qui a obtenu le soutien financier du programme Erasmus+.