Chaque semaine sur euradio, retrouvez la chronique de Bernard Guetta, député européen, qui nous livre son analyse sur l'actualité et les événements européens.
(Réponse à Pierre Lellouche et quelques autres)
Elles ne sont pas à rejeter, mais à prendre en compte, ces craintes. L’une est qu’en livrant des armes à l’Ukraine, Américains et Européens ne puissent entrer dans l’engrenage d’une Troisième guerre mondiale. L’autre est qu’en s’abstenant d’appeler les Ukrainiens à un compromis territorial avec la Russie, les Occidentaux ne laissent de place qu’à la guerre, au détriment de la diplomatie.
Entre les lignes ou clairement exprimées, les deux s’entendent et se lisent aux États-Unis et dans bien des pays de l’Union. Un ancien secrétaire d’État français aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, vient de les formuler dans les colonnes du Monde mais, d’emblée, une question. Où en seraient les 27 États de l’Union et l’ensemble des Démocraties si le renseignement américain et les premières livraisons d’armes européennes, improvisées mais immédiates et décisives, n’avaient pas empêché Vladimir Poutine de prendre Kiev ?
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