Il aurait fallu des caméras, des micros, un réalisateur. Il aurait fallu que la crainte des provocations et manipulations n’empêche pas ces quelque 200 journalistes russes réunis à l’étranger de débattre en plein jour car c’est une autre Russie, la vraie, que le monde aurait alors pu voir.
Tous étaient nés ou arrivés à l’âge adulte après le communisme, sous la pérestroïka ou dans les années Eltsine. Comme tous les Russes de moins de 40 ans, ils avaient grandi dans les débats, la confrontation d’idées, la libre expression et, pour eux, les temps présents n’ont ainsi rien d’une continuité mais tout d’une totale et sinistre nouveauté.
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