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Sensas Cergy : comprendre le handicap tout en jouant

Sensas est une sorte d'espace game accessible dès 7 ans. © Lou Surrans Sensas Cergy : comprendre le handicap tout en jouant
Sensas est une sorte d'espace game accessible dès 7 ans. © Lou Surrans

Sensibiliser sur le handicap de façon ludique : c’est le credo de l’escape game hybride Sensas. Cette franchise, présente dans une vingtaine de villes françaises et trois villes européennes, s’est implantée depuis octobre 2022, à Cergy au nord-ouest de Paris. 

“Sensas est un parcours sensoriel. Les clients viennent tester leurs sens pendant deux heures”, explique Michael Wagener, gérant de Sensas à Cergy. Par exemple, dans la première salle petits et grands doivent utiliser le toucher et le goût pour deviner des éléments qui leur sont proposés dans l'obscurité totale.

Le mur des goûts qui présente les éléments que les joueurs doivent deviner. © Lou Surrans

Tout au long du jeu, l’objectif est de récupérer des amulettes qui seront par la suite transformées en euros et reversées à une association. “Depuis le début, je travaille avec l’association Ludikaccess. Elle sensibilise les enfants et adultes au handicap sous forme de jeux de sociétés”, précise le gérant. 

Tout au long de l'expérience, les clients sont guidés par un maître du jeu. © Lou Surrans

Michael Wagener a d’ailleurs reçu un soutien financier du Fonds social européen à travers Initiactive 95-78, une structure associative qui aide à l'accompagnement, à la reprise et aux financements des entreprises. 

Cette structure reçoit directement ces fonds européens puis aide les porteurs de projets comme Michael Wagener à trouver des prêts auprès des banques. “Ces fonds européens nous permettent d’aider deux fois plus de personnes et d'avoir deux fois plus de temps pour accompagner les porteurs de projets et entreprises”, détaille Mama Konté, chargée de projet événementiel au sein de cette association.

Entre 20% et 30% des clients de Sensas Cergy reviennent au moins trois fois pour mettre leur sens à contribution. 

Un reportage de Lou Surrans