EuropaNova a été fondé en 2003, à l’initiative de Guillaume Klossa et d'Enrico Letta, par de jeunes actifs européens souhaitant accélérer la marche vers une puissance publique européenne démocratique, économique et sociale, capable de résister aux crises et aux tentations de repli sur soi, engagée en faveur d’une mondialisation équilibrée respectueuse des individus, des cultures et soucieuse d’un développement durable de la planète.
Pour revenir sur l’actualité européenne de la semaine, Mark Zuckerberg menace defermer Facebook et Instagram en Europe…
En effet, dans son rapport annuel, le groupe Meta a menacé de couper Facebook et Instagram en Europe, en raison des règles de l’UE en matière de protection des données personnelles.
Cette menace repose sur l’impossibilité de stocker les données des utilisateurs européens sur des serveurs américains, à cause du Règlement Général sur la Protection des Données, le fameux RGPD.
Mais ne s’agit-il pas ici plutôt d’un coup de bluff ?
Effectivement, un article du Monde estime que cette annonce est une menace fictive et un coup de pression politique. Car en effet, comment croire que Facebook puisse renoncer du jour au lendemain à un quart de ses revenus.
De plus, l’article soulève le fait que ce type de menace a déjà été lancé par Meta dans le passé, avant de la faire démentir par ses porte-paroles.
Côté géopolitique, Emmanuel Macron a entamé un véritable marathon diplomatique dans le contexte de la crise ukrainienne.
En effet, ce marathon aura duré tout juste 36 heures Cécile, durant lesquelles le Président de la République s’est rendu à Moscou, à Kiev et à Berlin.
Les objectifs de ce marathon ont-ils été remplis ?
Aux yeux d’Emmanuel Macron, oui.
Dans un premier entretien de plus de 5 heures à Moscou, ce dernier a souhaité s’engager dans la voie du dialogue avec son homologue russe, avec pour priorité d’assurer une désescalade du contexte tendu en Europe.
Le Président Poutine a estimé que certaines idées du président français pourraient jeter les bases d’avancées communes.
De plus, Emmanuel Macron est satisfait que la Russie et l’Ukraine aient accepté de respecter les accords de Minsk.
Et enfin, la réunion à Berlin du Triangle de Weimar composé de l’Allemagne, de la Pologne et de la France a permis de réaffirmer la volonté des trois pays d’agir ensemble dans cette crise.
Restons en Allemagne désormais, dans un entretien accordé au quotidien Ouest France, le ministre fédéral allemand de l’économie et de la protection du climat, Robert Habeck, a déclaré vouloir sortir son pays du charbon d’ici 2030.
Effectivement, après s’être déclaré hostile à l’inclusion du gaz et du nucléaire comme énergie durable dans la taxonomie verte, le ministre allemand a indiqué sa volonté d’amener les énergies renouvelables à assurer l’alimentation énergétique la majeure partie de l’année.
Et concrètement, cela sera-t-il possible ?
Et bien, le ministre a répondu avoir besoin d’ici 2030 de construire entre 1000 et 1500 éoliennes par an. Un chiffre considérable vous me direz, mais il souhaite pour cela mettre l’accent sur l’aide mutuelle en Europe concernant les importations en électricité.
De plus, la construction de centrales à gaz, qui fonctionnent à l’hydrogène, seront utilisées pour les périodes en manque d’énergies renouvelables.
Merci à vous Cécile, chers auditeurs n'hésitez pas à vous rendre sur le site internet d’EuropaNova pour approfondir les sujets abordés cette semaine dans notre newsletter. A la semaine prochaine !
Nericia Nzingoula au micro de Cécile Dauguet