Le siècle des ampoules

Le climat à la loupe des satellites - Le siècle des ampoules

Le climat à la loupe des satellites - Le siècle des ampoules

Dans cette édition du Siècle des Ampoules, nous nous intéressons au programme européen de surveillance de l’environnement développé par l’Agence Spatiale Européenne, et plus particulièrement au lancement de son dernier satellite, Sentinel 6.

Sentinel 6 fait partie de la série de missions Copernicus, qui visent à l’observation de variables climatiques telles que la couverture terrestre, l’état des forêts ou encore l’exploitation agricole. Ce satellite sera lancé le 21 novembre prochain avec pour objectif d’étudier la topographie des océans. Ses outils à la pointe de la technologie lui permettront la mesure systématique du haussement des océans, de la hauteur des vagues et de la vitesse des vents. Avec une couverture de 90% de la terre et une transmission des données tous les 5 jours, il représente un instrument d’observation déterminant pour le progrès des sciences climatiques.

Pour cette émission, nous avons l’honneur d’avoir Simonetta Cheli au téléphone, qui fait un tour d’horizon de ces thématiques et qui revient sur l’importance des missions spatiales pour la mise en place de politiques climatiques efficaces.

Intervenante: Simonetta Cheli est cheffe des programmes et de la stratégie à la direction de l’observation de la terre à l’Agence Spatiale Européenne

Présentation: Thomas Kox

Photo : La perte estivale de glace de mer dans l’Arctique a fait la une, mais la glace hivernale dans la région a également montré des signes récents de déclin. Une nouvelle étude publiée dans Science Advances montre qu’en février 2018 et février 2019, l’étendue de la glace de mer dans la mer de Béring (une mer située entre la Sibérie et l’Alaska) était de 60 à 70% inférieure à la moyenne observée entre 1979 à 2017 à la même saison. Cette image, acquise par l’un des satellites Copernicus Sentinel-3, montre l’état de la mer de Béring le 24 février 2019, pendant la période d’extension maximale de la banquise. Les données satellitaires Copernicus sont essentielles pour surveiller l’impact du changement climatique sur l’étendue de la banquise arctique.