Aujourd’hui en Europe

Aujourd'hui en Europe - Jeudi 16 février

Aujourd'hui en Europe - Jeudi 16 février

Aujourd'hui en Europe est un format quotidien regroupant les actualités européennes du jour, réalisé par la rédaction euradio à Bruxelles.

Au programme du jour : 

- Guerre en Ukraine : Zelensky évoque une situation “extrêmement difficile” dans l’Est

- Séisme: près de 40 000 morts, appel aux dons face aux “besoins immenses” des populations

- Démission de la cheffe du gouvernement écossais, Nicola Sturgeon

Bonjour à toutes et à tous. Débutons ce journal en faisant le point sur l’invasion russe de l’Ukraine. 356 jours après l’offensive, la guerre fait toujours rage.

Bonjour, oui, le président Volodymyr Zelensky a déclaré que la situation dans les régions de Donetsk et de Louhansk, dans l'est de l'Ukraine, reste extrêmement difficile. "Nous devons apprécier l'importance de ces batailles. Chaque mètre gagné là-bas signifie la défense de notre pays tout entier." a déclaré le président dans son discours quotidien mardi. Plus tôt, l'état-major ukrainien a déclaré que les forces russes poursuivaient leurs offensives aériennes et terrestres près de Bakhmout et d'autres villes de la région de Donetsk. Des roquettes russes ont touché des infrastructures civiles dans la région de Donetsk lors de deux attaques distinctes, faisant plusieurs blessés parmi les civils, a-t-il ajouté.

Alors que les combats se poursuivent en Ukraine, un groupe improbable se bat pour défendre le pays contre les attaques de Vladimir Poutine.

Oui selon un journaliste d’investigation du New York Times, un groupe de Russes se bat pour l'Ukraine. Connu sous le nom de “Légion de la Russie libre”, ce groupe est entièrement composé de soldats russes. Selon lui, ce groupe est motivé “par diverses raisons” : ils pensent que la Russie n’aurait pas dû envahir l’Ukraine et ils estiment que “c'est leur façon de s’opposer à ce qu’ils ressentent comme une guerre injuste” nous explique le journaliste. D’autres membres de ce groupe vivent en Ukraine depuis longtemps et ont envie de se battre au nom des Ukrainiens, d’autres détestent tout simplement Poutine et veulent libérer leur pays de sa direction.

Des F-35 néerlandais ont également intercepté des avions russes près de l'espace aérien polonais.

Absolument, ces deux avions de combat déployés en Pologne ont intercepté lundi trois appareils militaires russes à proximité de l’espace aérien polonais et de l’enclave russe de Kaliningrad. Ces chasseurs furtifs opèrent depuis début février et pour une période de deux mois depuis la base aérienne de Malbork, dans le nord-est de la Pologne, pour assurer la défense du flanc est de l’OTAN.

Continuons ce journal en évoquant le bilan de 40 000 morts suite aux séismes survenus en Turquie et dans le nord de la Syrie. 

Oui le nombre de morts recensé ne cesse d’augmenter depuis le début de la catastrophe. Mardi soir, le bilan du séisme s’élevait officiellement à 35 418 victimes dans le sud de la Turquie, tandis que les autorités en ont dénombré 3 688 en Syrie. Pour faire face à cette catastrophe, les Nations unies ont lancé un appel aux dons pour répondre aux “besoins immenses” des millions de personnes désormais privées d’abris, de nourriture et de soins. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres demande à la communauté internationale de fournir de toute urgence une somme de près de 400 millions de dollars afin de garantir “une aide humanitaire dont près de cinq millions de Syriens ont désespérément besoin”. Il a annoncé qu’un appel aux dons pour la Turquie devrait également être lancé dans les prochains jours.

Des centaines de personnes sont toujours coincées sous les gravats.

Effectivement à Antakya, l’ancienne Antioche, l’une des villes turques la plus touchée par le tremblement de magnitude 7,8, un couple de Syriens a passé environ 210 heures sous les décombres avant d’être sauvé. Ce récit n’est pas une exception, deux jeunes de 17 et 21 ans ont passé quant à eux 198 heures coincés sous les dégâts. Cependant, les chances de retrouver des survivants 10 jours après les premiers éboulements sont désormais quasi nulles. L’objectif est maintenant de s’occuper des centaines de milliers de personnes ayant survécu et perdu leurs logements. Mardi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé “nous avons répondu aux besoins d’hébergement d’1,6 million de personnes. Près de 2,2 millions ont été évacués ou ont quitté les provinces (touchées) de leur plein gré".

L’acheminement de l’aide humanitaire est beaucoup plus complexe dans les zones rebelles du nord de la Syrie.

Absolument, c’est la première fois depuis 2020 qu’un convoi transportant de l’aide s’est rendu mardi vers les zones rebelles du nord. Les 11 camions de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sont entre autres chargés d’acheminer des tentes, matelas, couvertures et tapis. Cette zone avait été fermée à l’aide humanitaire de l’ONU sous la pression de la Russie, alliée du régime de Damas. 

Terminons ce tour de l’actualité en évoquant la démission de la cheffe du gouvernement écossais, Nicola Sturgeon. 

Oui, ce mercredi 15 février, la première ministre indépendantiste écossaise, fragilisée par une loi récente facilitant la transition de genre, a annoncé sa démission, après huit ans au pouvoir. Elle a cependant annoncé qu’elle occupera ses fonctions jusqu’à ce qu’un ou une nouvelle titulaire du poste soit élue au sein du Parti national écossais (SNP) pour lui succéder. Elle explique les causes de son départ par des changements dans sa famille et les obsèques d’un proche, la difficulté de pourvoir “prendre un café avec un ami”, ou sortir, seule, pour une marche. 

La toujours populaire dirigeante de 52 ans portait, avec son parti, la cause indépendantiste. 

En effet, lors de son arrivée au pouvoir en 2014, les écossais avaient voté à 55% en faveur d’un maintien au sein du Royaume-Uni. Depuis, elle a repris petit à petit la lutte pour l’indépendance et se bat pour l’organisation d’un nouveau vote que Londres rejette fermement. Réélue en mai 2021, elle accumule les succès électoraux et obtient une majorité pro-indépendance au Parlement local avec les Verts. Cette démission pourrait porter un coup à la cause indépendantiste.

Merci à toutes et à tous pour votre attention.