Lors de chaque session plénière au Parlement européen à Strasbourg, Romain L’Hostis suit les débats des 720 députés européens des 27 pays de l’Union. Le 19 septembre 2024, il reçoit Mounir Satouri, député européen français membre du groupe des Verts au Parlement européen.
A Strasbourg, une délégation de femmes afghanes était reçue par les député.es européen.nes en ce mois de septembre 2024. Une visite initiée par les députés européens français écologistes Marie Toussaint et Mounir Satouri, lequel est aussi président de la sous-commission parlementaire aux droits de l'homme. Les militantes afghanes, pour certaines anciennes parlementaires en exil depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021, ont ainsi pu rencontrer la presse européenne, mais aussi échanger avec les eurodéputés et la présidente du Parlement européen Roberta Metsola.
En outre, une résolution sur ce sujet a été adoptée en plénière à une large majorité. Elle entérine la position du Parlement européen concernant la situation en Afghanistan : "L'éradication des femmes de la vie publique en Afghanistan doit cesser". Plus précisément, le Parlement condamne les différentes lois adoptées par les talibans qui "contraignent les femmes à des mariages forcés et précoces, à des violences sexuelles et à la flagellation et la lapidation à mort". Les députés européens réclament ainsi que l'apartheid de genre soit reconnu comme un crime contre l'humanité.
Mais au-delà de ce soutien affiché par le législateur européen envers les Afghanes, comment l'institution européenne peut-elle aider concrètement un peuple qui ne fait pas partie de l'Union européenne ? Comment se décline l'action de l'UE envers les Afghanes ? Et quelles répercussions sur nos démocraties européennes ? On en discute avec Mounir Satouri.
Un entretien réalisé par Romain L'Hostis.
