Lorsqu’il succède à son frère Alexandre Ier, l’empereur Nicolas Ier se trouve à la tête d’une Russie fermement amarrée à une Europe que son frère avait libéré de l’emprise napoléonienne. Résolu à faire respecter l’ordre monarchique et chrétien tel que défini lors du congrès de Vienne en 1815, le nouveau tsar fait valoir son droit d’ingérence militaire à diverses occasions ainsi en 1849 lors du soulèvement des Hongrois contre l’empire autrichien. Auréolé de sa réputation de « gendarme de l’Europe », Nicolas Ier, contre l’avis de l’Angleterre et de la France, tente alors de prendre le contrôle des détroits ce qui le conduira à mener en 1854-1855 la désastreuse guerre de Crimée, révélatrice des faiblesses structurelles d’une Russie encore sous-développée politiquement, économiquement et socialement.
Présentation : Thierry Piel
Chaque mois, dans Histoire d'Europe, Thierry Piel, maître de conférence en histoire ancienne, dresse le portrait d’éminents personnages historiques dans une émission ponctuée d’une playlist d’époque !
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