Qu'est-ce que le "wellbeing" ? Ce concept, difficile à traduire en français, s’est répandu à l’échelle de l’UE et auprès des étudiant·es ces dernières années, notamment en Ukraine, où il prend une toute autre signification.
En effet, le "wellbeing" porte une acception plus large que sa traduction française « bien-être ». Le terme est ainsi repris et porté par une alliance universitaire européenne, EUniWell, qui rassemble 11 universités : Nantes (France), Birmingham (Royaume-Uni), Cologne (Allemagne), Florence (Italie), Inalco (France), Constance (Allemagne), Linnaeus (Suède), Murcie (Espagne), Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne), Semmelweis (Hongrie) et l’Université nationale Taras Shevchenko de Kiev (Ukraine).
EUniWell considère le "wellbeing" de manière large et diversifiée. Le bien-être y est une valeur de référence, une nouvelle manière de mesurer le progrès en allant au-delà de mesures traditionnelles comme le PIB, et en tenant compte de critères de développement humains, sociaux et durables. La dimension écologique y est également fortement présente. EUniWell travaille donc pour un meilleur "wellbeing" pour tou·tes.
Du 26 au 28 juin 2024, l'alliance s'est réunie à Nantes pour une assemblée des recteurs et une réunion des maires.
Julie Stendahl Ottesen a rencontré le recteur de l'Université nationale Taras Shevchenko de Kyiv en Ukraine, Volodymyr Bugrov, pour lui demander comment EUniWell et les universités s’engagent à faciliter le "wellbeing" et évoquer le rôle des universités en temps de guerre.
Une interview de Julie Stendahl Ottesen.