Tandis que l’Union européenne peine à adopter des sanctions claires à l’égard d’Israël, faute de consensus entre les 27, au niveau local les actions militantes se multiplient pour dénoncer la guerre génocidaire à Gaza.
À Bordeaux, quatre militants ont entamé fin août une grève de la faim, toujours en cours pour certains d’entre eux. Leur objectif est clair : faire pression sur la ville de Bordeaux pour qu’elle mette fin au jumelage avec Ashdod, en Israël. La suspension de ce jumelage par la municipalité au mois de juin ne les a décidément pas convaincus.
Du côté des pouvoirs publics, l'adjointe au maire en charge des questions européennes, Céline Papin, estime que les militants se "trompent de cible". Elle dépeint un mouvement "courageux" mais "quelque peu disproportionné". Pour elle, il faut maintenir le jumelage afin de favoriser un futur "rapprochement des peuples", bien que les coopérations politiques ne soient pour l'heure "absolument pas envisageables".
Un reportage de Cassandre Thomas.