Bienvenue dans cette édition de « l’Europe au plus près » sur euradio où nous suivons, chaque semaine, l’actualité des différentes institutions de l’Union européenne.
Cette semaine évoquons l’actualité du Conseil de l’Union européenne, conseil qui réunit en son sein les ministres des différents États membres. Ce jeudi 9 février, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est rendu à Bruxelles pour un sommet européen exceptionnel.
Oui, après s'être rendu à Washington, Londres et Paris, le président ukrainien a fait le tour des institutions européennes avant de participer au sommet européen au conseil de l’UE. L’Ukraine espère se voir livrer des avions de combat par ses alliés européens. Lors de son arrivée au parlement, Zelensky a été ovationné par tout l'hémicycle qui s’est levé comme un seul homme. À la fin de son discours devant les députés, il a déclaré “Nous nous défendons contre la force la plus anti-européenne du monde moderne».
Le président ukrainien s’est ensuite dirigé du côté du conseil de l’UE.
En effet, Volodymyr Zelensky s’est rendu au conseil extraordinaire du 9-10 février. Le président du conseil a même déclaré “bienvenue chez vous, bienvenue dans l’UE”. Des paroles fortes dans le contexte du processus d’adhésion de l’Ukraine. Ce sommet aborde les dossiers en tête de l’agenda européen, la guerre en Ukraine, l’économie et l’immigration. Zelensky a affiché une grande détermination et a réitéré certaines demandes, telles que la livraison d'avions de combat.
Quelles ont été les conclusions de ce sommet.
L’Ukraine n’a pas obtenu ses avions mais a reçu de nombreuses promesses. Dans les conclusions adoptées au milieu de la nuit, les 27 évoquent la « fourniture rapide d’équipement militaire à l’Ukraine », elle va de pair avec l’approbation d’une septième tranche d’aide militaire d’un demi-milliard d’euros et le lancement d’une mission d’assistance qui doit entraîner 30 000 soldats ukrainiens cette année.
Continuons ce journal ; en évoquant la lettre de la Pologne et des pays Baltes au président du conseil Charles Michel pour que les avoirs russes gelés soient dès à présent utilisés pour aider à la reconstruction de l’Ukraine.
Tout à fait, les signataires de lettre déclarent que ces avoirs gelés devraient être utilisés pour « couvrir le coût de l’agression de la Russie contre l’Ukraine, y compris pour soutenir les personnes déplacées à l’intérieur du pays, ainsi qu’au profit de la reconstruction future de l’Ukraine ».
L’UE évalue que les avoirs gelés appartenant à la banque centrale russe à l’étranger pourraient s’élever à 300 milliards de dollars, dont 33,8 milliards d’euros pourraient se trouver dans des comptes basés dans l'Union.
Une lettre qui arrive une semaine après le 24e sommet UE-Ukraine le 3 février à Kyiv.
Lors de ce sommet, les 27 ont prévu d’intensifier les efforts visant à utiliser les avoirs russes gelés pour financer la reconstruction des dommages causés par la guerre en Ukraine. Actuellement, le président Zelensky est en tournée en Europe après s'être rendu à Washington, il est allé à Londres et à Paris.
Continuons ce journal en nous tournant du côté de la Turquie. Après le terrible séisme qui a eu lieu à la frontière turco-syrienne ce lundi 6 février dont le bilan s’établit à plus de 12 000 morts, le conseil de l’UE a mis en place une série de dispositif pour coordonner l’action européenne.
Oui dès lundi la présidence suédoise a décidé d'activer le dispositif intégré pour une réaction au niveau politique dans les situations de crise (IPCR), afin de coordonner les mesures de soutien de l'UE, cela en étroite collaboration avec la Commission européenne. L’UE est parvenue à mobiliser collectivement, dans un temps très court, plus de 30 équipes de recherche de sauvetage et médicales. Cela représente plus de 1200 personnes provenant de 21 pays européens. Le conseil a également activé le système satellite Copernicus afin d’aider les secouristes dans leurs missions.
En quoi consiste ce dispositif intégré de l'UE pour une réaction au niveau politique dans les situations de crise (IPCR).
Ce dispositif met en place un processus de prise de décision rapide et coordonnée au niveau politique de l'UE en cas de crises majeures et complexes, y compris d'actes terroristes. Il réunit les institutions européennes et les États membres ainsi que les acteurs clés. C’est le conseil qui préside les réunions de crise. L’objectif est de renforcer l’échange d’informations et de faciliter la collaboration. Une série d’outils sont mis à disposition, comptes rendus analytiques, plateformes web (pour l'échange et la collecte d'informations) et un point de contact 24/7 pour assurer une liaison constante entre les parties prenantes.
Merci à tous·tes pour votre attention.